Le 1er mai 2018 à Paris pendant les manifestations du Travail le chargé de mission du président de la République, Alexandre Benalla y a participé et a frappé des manifestants. En plus de cela, il portait un casque et une ceinture de police, fonction à laquelle il n’appartient pas, ne lui laissait donc pas le droit de porter cet uniforme.
En juillet dernier, le journal Le Monde a posté une vidéo de Benalla en train de frapper des manifestants sur la place de la Contrescarpe, c’est ainsi que l’affaire commence. Le même jour, le président de la république a suspendu sa position de chargé de mission et un peu plus tard il l’a renvoyé. Mais il n’a vraiment rien dit sur ce sujet et est resté silencieux.
Les journalistes ont ensuite trouvé que Benalla avait son propre passeport diplomatique, un badge d’accès à l’Assemblée nationale et un port d’armes temporaire qui ne sont normalement pas affectés pour le chargé de mission.
Le 25 juillet dernier, Emmanuel Macron a parlé devant l’opposition, parce qu’elle voulait voter la motion de censure. Le président a dit qu’il était le seul responsable de cette affaire et qu’il n’y avait personne d’autre. Tard Alexandre Benalla s’est excusé lors de son interview pour Le Monde.
Article de Krystof Volenik
Le 13/08/2018
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