L’Histoire de l’Art est un concept européen. Oui, tous les peuples peuvent créer de l’art, mais c’était un italien, Giorgio Vasari, le premier homme à se documenter, décrire et comparer les œuvres des artistes le plus célèbres de son temps, au seizième siècle. S’il ne l’avait pas fait, nous n’aurions probablement pas connu Michelangelo comme il l’est aujourd’hui.
Quand la cour royale portugaise est arrivée pour rester à Rio de Janeiro, ils ont recruté des artistes français, qui ont créé L’école Des Beaux-Arts au Brésil, en1826. Les artistes académistes au Brésil, alors, on voit beaucoup de fois des références françaises sur la production de l’art.
C’était dans les années 1920 que des jeunes artistes brésiliens, ont inspiré l’avant-gardisme français, ils ont décidé de trouver et de créer un nouvel art qui était vraiment national. Pour le faire, ils ont pratiqué ce qu’on appelle l’anthropophagie : manger les informations, apprendre, absorber tout mais après régurgiter ce qui n’intéresse pas.
Alors, il est très important pour moi de venir ici, apprendre et avoir les références. Mais il est très important que nous ayons un esprit critique pour penser et créer de nouvelles choses, qui pourront peut être être les futures références un jour. Si nous restons à répéter les idées qu’ona déjà pensé sans révision, il y a le risque que notre société répète aussi les mêmes erreurs et ne progresse pas. Chaque temps et culture avons ses propriétés a découvrir et à penser sur.
Charles Baudelaire a évoqué des questions similaires dans son œuvre « Le Peintre da Vie Moderne » et, sur une critique a la répétition thématique des artistes de son temps, on s’est dit que il a questionné : « qui peut nous sauver des romains et troyens ? »
Article de Barbara Carneiro
Le 19.09.18
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