Les personnages:
Dr. Caligari: un étrange vieillard
Cesare: un jeune homme somnambule
Une mort : Dr. Caligari est suspect d’avoir tué qqn
C’est l’année 1920. Le monde est surréel, dérangeant, les formes ne sont pas comme nous les connaissons aujourd’hui, il y a des ombres partout et les visages des gens sont bizarrement biaisés. Des choses paranormales se déroulent ici, un magicien qui peut réveiller un somnambule et le remettre au lit et le sentiment que tout le monde devient un peu fou.
Nous nous trouvons dans le monde du docteur Caligari.
Le Cabinet du docteur Caligari est un film allemand qui date de 1920. À l’époque il n’y avait pas de son, le film est donc muet. Pour la première fois un film arrive à ne pas représenter seulement une pièce d’art, mais aussi à raconter une histoire. En plus c’est le premier film d’horreur et il va marquer tous les suivants. Par exemple le film Dracula et Frankenstein ont repris des personnages comme dr. Caligari ou Cesare et se sont servis de leurs expressions, de leur manière de bouger.
Tous les acteurs et actrices sont des danseurs ou danseuses. Ils ont tous une expérience de longue date du théâtre. Ses expressions faciales sont très fortes et même si les personnages ne parlent pas, nous pouvons facilement comprendre leur pensé et leur sentiment.
L’image du fond est très connue ; cela montre que l’on vit dans un monde avec ses propres règles. Regardant les images de près, on peut dépister la relation avec le régime Nazi ; il y a un château au sommet de la montagne et des petites maisons en dessous, celà pour signaliser la suppression. Les artistes ont dessiné tout eux mêmes, ils ont travaillé avec des sombres et des formes surréalistes qui donnent une face effrayante au film.
Il y a trois personnages principaux : docteur Caligari, Cesare et Jane. Docteur Caligari est un personnage très dédoublé, on ne sait pas vraiment ce qu’il veut et pourquoi il est dans ce village. Il présente un somnambule qui s’appelle Cesare. En prétendant qu’il a la puissance de réveiller Cesare, il le présente comme une attraction. Cesare a « un talent », il peut prédire la mort d’un Homme et quand le docteur Caligari le réveil, il prédit la mort d’un jeune homme. Le jour après, ce jeune homme meurt vraiment. Evidemment on suspecte Caligari. On n’a pas tort, le vieillard ordonne à Cesare de tuer des gens qui le dérangent. Jane, une jeune femme très jolie, aurait été la deuxième victime, mais Cesare tombe amoureux d’elle. Au lieu de la tuer, il l’enlève. Là, se développe un déroulement d’événements et finalement on trouve la vraie identité du docteur Caligari.
Ce film est une vraie pièce de résistance, le régisseur (Robert Wiene) a trouvé des moyens pour transmettre des émotions, raconter une histoire pendant 82 minutes. Comme spectateur on peut facilement suivre l’histoire et on comprend ce qui se passe. Wiene a inventé des nouvelles techniques cinématographiques comme « le recours de la folie […] pour justifier l’apparence grotesque des décors apparaissant dans les scènes de flashback » qui sont importantes pour comprendre l’histoire ou des éclairages utilisés à des fins dramaturgiques.
Sources :
Article d'Elina Dieterich
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