Au tout début, il y avait un groupe de personnes qui travaillaient ensemble pour survivre. Tout le monde avait sa fonction et a contribué au fonctionnement de la société.
Les premières grèves ont eu lieu à Papyrus vers l’année 1100 av. J.-C., lorsque les ouvriers ont interrompu leur travail après 18 jours sans salaire lors de la construction du Palais Royal. Avec l'industrialisation, non seulement les usines sont devenues plus grandes, mais les ouvriers ont aussi combattu leur position. Les premières grèves importantes ont eu lieu vers 1850 en Allemagne. C’était le début d'un grand mouvement ouvrier qui se bat toujours pour ses droits.
On ne peut nier que la main-d'œuvre avait été maintenue proche de l'esclavage pendant des décennies ou des siècles. De ce point de vue, il était compréhensible et logique que ce groupe finisse d’unir et se battre contre les employeurs. Et bien, du point de vue de l'employeur, il faut admettre rétrospectivement que c'était une énorme erreur de ne pas traiter mieux les travailleurs. La ligne dure des employeurs a rendu un mauvais service aux entreprises. Les syndicats ont gagné de plus en plus de poids.
La situation des travailleurs s'est énormément améliorée. Ce qui s’est passé il y a 150 ou 200 ans ne peut être comparé à aujourd'hui. Cependant, les groupements d'employés continuent de se battre. Encore une fois, la cupidité ne s'arrête pas et conduit par les dirigeants syndicaux, les gens mettent le travail à bas et se battent pour des conditions encore meilleures et, surtout, de meilleurs salaires. Mais est-ce la solution? Combien ces grèves ont-elles coûté à l'économie française?
Les travailleurs ne se mettent pas dans la position de l'entreprise, mais se battent égoïstement pour leurs propres objectifs. Pour quelle autre raison entraveraient-ils le fonctionnement d'une opération, d'une entreprise ou même d'un pays? Aujourd’hui, une grève n’est presque plus acceptable, affecte les entreprises comme les travailleurs eux-mêmes et entraîne des coûts énormes dans l’économie.
Article de Markus Stöckli
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