Bonjour à tous. Mardi après-midi, ce que l'on croyait être un missile a atterri accidentellement en Pologne, tuant deux personnes. L'explosion s'est produite dans un village rural de l'est, à environ 6,4 km à l'ouest de la frontière ukrainienne, à peu près au même moment où la Russie lançait sa plus grande vague d'attaques de missiles contre des villes ukrainiennes en plus d'un mois. Le secrétaire général de NATO, Jens Stoltenberg, a déclaré mercredi qu'il n'y avait "aucune indication" qu'un missile soit le résultat d'une attaque délibérée de la Russie, "et nous n'avons aucune indication que la Russie planifie des actions militaires offensives contre des alliés de NATO". Au contraire, une analyse préliminaire suggère que l'incident a probablement été causé par un missile de défense aérienne ukrainien tiré pour défendre le territoire ukrainien contre les attaques de missiles de croisière russes. Beaucoup ont suggéré qu'une chaîne précise d'événements n'a pas d'importance. Que le missile qui a atterri dans le village frontalier polonais soit, comme l'ont proposé le président Joe Biden et d'autres responsables de NATO, le résultat d'une défense antimissile ukrainienne, ou qu'il s'agisse, comme certains le soupçonnaient initialement, d'une erreur de ciblage russe, cela ne fait aucune différence. La véritable cause de cette explosion et de la mort de deux personnes est l'invasion russe de l'Ukraine. Rien que mardi, l'armée russe a envoyé plus de 90 missiles sur le territoire ukrainien dans le but de détruire le réseau électrique et d'autres infrastructures du pays. Des milliers de civils ukrainiens sont déjà victimes de cette attaque aérienne, sans précédent dans l'histoire européenne d'après-guerre. Aujourd'hui, deux civils polonais sont également victimes. L'intense réaction mardi soir à la fausse alerte probable concernant un missile russe frappant un allié de NATO, la Pologne, a été un rappel qui donne à réfléchir – s'il en avait besoin – des risques qu'un conflit déjà brutal en Ukraine peut dégénérer en une guerre plus large qui amène la Russie et NATO dans une confrontation militaire. Toute guerre s'accompagne d'un risque croissant d'accident et d'escalade. Le simple nombre de forces à proximité et la durée du conflit, sans aucun signe de ralentissement, accumulent les risques pour les deux NATO et la Russie. Mais tant que la guerre et le risque d'escalade continuent. La réponse prudente et délibérée de NATO est un signe que l'alliance et ses membres sont très, très prudents pour éviter une confrontation plus directe avec la Russie. Comme l'a dit le secrétaire général de NATO, Jens Stoltenberg : “NATO est préparée pour des situations comme celle-ci. Premièrement, pour les empêcher de se produire, mais si ce n'est pas le cas, alors pour "s'assurer qu'ils ne deviennent pas incontrôlables".
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