top of page

Olympe de Gouges

Née dans la bourgeoisie française, morte guillotinée comme une des pionnières du féminisme français, Olympe Gouges reste toujours important pour l’histoire de la France, et de son indépendance.


Née en 1748 à Montauban sous le nom de Marie Gouze, cette héroïne a toujours eu une vie de controverse. Dès sa naissance, il y avait plein de rumeurs qui remettaient en question si elle était une enfant illégitime ou non.

Bien qu’elle ait été déclarée fille de Pierre Gouze, un bourgeois maître boucher, la famille de sa mère était proche de Jean-Jacques Lefranc, un écrivain et membre de l'académie française. Comme politicien Jean-Baptiste Poncet-Delpech a sympathiquement expliqué : “tout Montauban” savait que Lefranc était le père adultère d'Olympe.


Sa mère, donc polémique mais quand même bourgeoise, a avec l'influence de sa famille, offert une bonne éducation à Olympe, grâce à laquelle elle a été alphabétisée.


En 1765, à 16 ans, elle s’est mariée avec Louis Aubry, même si elle ne l'avait pas voulu.

Il était un traiteur parisien, mais étant un bon client de la boucherie familiale de son père, il était aussi un bon candidat pour demander la main d’Olympe.

Dans ce mariage, elle a eu un fils avec lui, mais un an plus tard, le mari est mort.

De Gouges a décidé de ne jamais se remarier. Et pas seulement parce qu’elle avait un mari décrit par les gens comme un homme “grossier et inculte”, mais car elle était contre tout l'idée de mariage. Elle décrit cette magnifique expérience matrimoniale comme "le tombeau de la confiance et de l'amour". Cette déclaration incroyablement courageuse était très en avance à l'époque. Plus d’autant que dans ce temps, c'était même pas possible pour une femme de publier un texte ou une oeuvre ecrit sans permisson d’un mari. Pourtant, elle l’aura essayé.

Peu importe si ses déclarations ont rendu sa vie plus difficile, elle n’avait pas peur de s’exprimer, et de se battre pour ses opinions et ses idées.

Après la mort de son mari, elle a déménagé à Paris, et donc etait devenue femme des lettres (l’ancien mot pour une autrice ou, car un équivalent feminin n’existait pas a l’époque). Elle était souvent dans les salons littéraires, puis elle a monté jusqu'à la création des œuvres littéraires faites par elle-même.


En 1788, elle a publié “Réflexions sur les hommes nègres” une pièce de théâtre, qui demandait de la compassion pour la liberté des esclaves dans les colonies françaises.


Quelques annee plus tard, elle a écrit la pamflette “Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne”, en proposant aussi un mariage équilibré entre homme et femme.


Si forte qu’elle ait été, elle a reçu des nombreuses critiques:


L'influent Abraham-Joseph Bénard a constaté:

: «Mme de Gouges fait partie de ces femmes à qui on a envie d'offrir des lames de rasoir en cadeau, qui par leurs prétentions perdent les charmantes qualités de leur sexe ... Toute femme auteur est dans une fausse position , quel que soit son talent. "

Gouges a répondu avec détermination “Je suis déterminée à réussir, et je le ferai malgré mes ennemis.”


Force de son activisme fort et inspirant, les royalistes et les hommes puissants voulaient qu'elle soit éliminée. Et alors le 3 novembre 1793, elle est guillotinée, sur la place de la concorde, mais sachant qu'elle a audacieusement marqué l'histoire de la France, pour toujours.


Naomi

Posts récents

Voir tout
Cartes postales sonores

Les étudiants de la Spin Actualité Médias vous invitent à un voyage sonore. Voici leurs cartes postales sonores. Fermez les yeux et...

 
 
 

Comments


CONTACT

5 avenue de Provence

75009 Paris, France

​​

Tél : 01 55 33 13 55

Du lundi au vendredi de 9:00 à 18:00

​​

laetitia.gleizes@ef.com

www.ef.com

 

Inscrivez-vous à notre liste de diffusion

  • Noir Facebook Icône
  • Noir Icône Instagram
  • Noir Snapchat Icône
  • Noir Icône YouTube

© 2023 par EF Paris. Créé avec Wix.com

bottom of page