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Paris est à nous - Critique de Jonas

Dans le film “Paris Est À Nous” il y a différentes scènes filmées àPparis, et aussi quelques événements historiques. La chute d’un avion, par exemple, entre Paris et Barcelone serait une référence à la chute historique d’un avion entre Barcelone et Düsseldorf en 2015 au sud de la France. On voit aussi quelques scènes avec des manifestations à Paris, mais pour la plupart il est difficile de trouver des manifestations particulières, sans compter une fois où on voit les banderoles avec le texte “je suis Charlie”, une claire référence à l’attaque terroriste contre la rédaction de Charlie Hebdo en 2015. Au début du film, on voit que les deux personnages principaux vont autour de Paris, notamment avec beaucoup de musique, qui serait la célèbre fête de la musique organisée chaque année le 21 juin en France.


Je trouve que la forme du film est très spéciale. L’utilisation de seulement une caméra, tenant à la main, donne au film un caractère unique. Ce nous donne, comme spectateurs, l’impression d’être là, à Paris dans cette scène. Ça veut dire aussi que la lumière est dans tout le film plus naturelle, parce qu’il n’y a pas d’ajout de lumières artificielle. Il y a une scène particulièrement bien fait avec la caméra, où on voit Anna, le personnage principal, apparement en train de se noyer dans le canal. Là, le point de vue du spectateur est le même comme que celui d’Anna, où la caméra est aussi à 50% sous la surface de l’eau, ce qui nous donne un effet très fort et dramatique. Partout dans le film, la musique, ou le manque de celle-ci, souligne l’ambiance. Il y a de la musique dramatique plutôt pendant les scènes de manifestations, la musique et les bruits de fond, quand ils vont à Paris, où parfois pas de musique du tout, comme dans la scéne du début quand elle travaille au café.


Le personnage principal, Anna, est une fille sans ambition, selon son copain. Elle ne pense pas à l’argent ou a des parcours professionnels. Elle a un esprit ouvert, évidemment, par exemple, dans la scène sur Les Champs Elysée, où elle s’engage avec les bénévoles dans la rue, au contraire de son copain qui pense plus à l’argent et à son metier. En même temps, elle ne veut pas que ça change. Elle est contente de travailler comme serveuse dans un café, elle ne veut pas déménager à Barcelone et elle trouve que son copain est fou parce qu’il pense trop à l’argent. Mais elle a peur parce que tout est en train de changer quand même. Elle trouve que Paris n’est pas la même chose qu’avant, et que la ville est aussi en train de changer à causedes différentes attaques terroristes et l’augmentation de la présence policère à Paris en général. Enfin, Anna est forcément changée par tous les événements qui se passent à Paris, et la nouvelle ambiance qui est créée, si grave qu’elle ne peut plus se retrouver elle-même.


Ppersonnellement, je ne peux pas m’identifier au film, parce qu’il ne ressemble pas du tout à ma vie quotidienne à Paris. Je ne peux pas m’identifier à elle, car je la trouve un peu dramatique, et en fait je trouve tout le film trop dramatique. Bien sûr, il y a beaucoup de choses dans ce film que je peux comprendre, par exemple ce qui concerne l’augmentation des forces de sécurités à Paris. Je suis toujours choqué chaque fois que je vois les soldats sur les rues de Paris, ou quand je vois la police en confrontation avec les Gilets Jaunes tous les samedis. Mais en même temps, je n’ai pas peur, et je trouve que Paris est plutôt une ville tranquille, mais on est naïfs si on pense que les temps ne veulent pas changer.


Article de Jonas Bech Nielsen

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