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Paris est à nous - Critique de Maria

Avant de regarder ce film il faut bien comprendre qu’il s’agit d’un film expérimentale qui a été fait sans budget et avec un équipement surtout simple et basique. Ils ont utilisé une caméra qui est un « Black Magic Pocket » avec un stabilisateur. Au début, ils voulaient seulement tester la caméra. Enfin, un film a été fait pour Netflix. Les scènes ont été tournées dans des conditions réelles. C’est-à-dire que seulement les personnes qui sont présentées au premier plan sont des acteurs. Le reste, les figurants sont des vrais gens de Paris afin que les événements soient aussi réels et corresponds à la vérité.


Les événements qui apparaissent dans « Paris est à nous » sont souvent des manifestations qui sont liées aux attentats de Charlie Hebdo et à ceux du 13. novembre 2015. Ils ont aussi filmé le discours de Macron pendant les obsèques de Johnny et l’élection de François Hollande. Cependant, les évènements positifs sont également au centre de l’attention comme la fête de la musique. Dans de nombreux cas, on se retrouve dans la grande foule.


D’un point de vue esthétique le film est à mon avis fait avec trop des zooms. On voit trop souvent que les acteurs principaux et c’est impossible de percevoir la situation autour des personnages. Il est vraiment difficile de comprendre les liens entre les différents lieux ou les relations entre certaines situations, car on ne voit pas tout. On reconnaît très bien avec quelle sorte de caméra le film a été tourné. Les scènes dans la grande foule sont toujours trépidantes et la camera rend une image un peu floue, car il y a beaucoup de mouvement.

Selon moi le montage est très intéressant, puisque c’est toujours adapté à la situation. Parfois les différentes scènes passent très vite pour provoquer une agitation ou pour mettre en scène une fuite.


La lumière dans ce film est juste animer très forte dans certaines séquences. Ils jouent couramment avec une lumière vacillante ou un stroboscope pour causer une ambiance irritante, inconnue et sans comparaison. Dans la plupart des cas, la lumière correspond à ce que l’on peut attendre.


D’après moi les gros plans filmés sont impressionnants. Il y a plusieurs scènes où la caméra ne bouge pas et elle nous montre des images de Paris avec une grande foule. Les images sont très bien mis en scène et elles ont l’air mystiques et calmes. Les images nous donnent envie de faire une capture d’écran.


« Paris est à nous » est sous une musique intense. La musique qui est mise en scène dans le théâtre m’a fait penser à un film américain qui s’appelle « Interstellar ». Dans cette scène le son du synthesizer est bien fort et épique. La musique en générale forme souvent une ambiance intensive, effrayante, inquiétante, angoissante, mais aussi un peu écrasante.


Ce que je n’aime pas ce sont les dialogues entre les deux personnages principaux Anna et Greg. C’est toujours à peu près la même chose et c’est très répétitif. On a toujours le sentiment que tout est improvisé et sans file rouge. C’est la même chose pour leur relation. On traite pendant 90 minutes des thèmes identiques et ça ne progresse pas.


Ma scène préférée est celle du théâtre à partir de 1:13. La scène permet beaucoup de liberté d’interprétation. Anna est dans un théâtre, mais on ne sait pas pourquoi elle est là. La lumière forme avec la musique un espace mystérieux. Il me semble qu’elle est dans un endroit qui ne fait pas parti de notre réalité. C’est comme si les lois physiques ne comptent pas. En plus on voit quelque chose comme un rideau qui est comme une barrière entre deux réalités. En traversant le rideau tout commence à tourner. Et après… c’est juste un flash-back sur ce qui s’est passé ou est-ce que tout recommence? Et nous sommes pris au piège dans un cercle de vie?!


Anna est un caractère avec des côtes différents. Elle est heureuse et pleine d’énergie, mais aussi parfois désespérée et un peu paranoïaque. Il semble qu’elle soit parfois en fuite. Elle a peur de quelque chose, mais on ne sait pas de quoi il s’agit. Ce que Greg n’aime pas à propos d’Anna est son attitude. Elle n’est pas ambitieuse. Par contre elle est contente de ce qu’elle possède. Cela représente un degré de satisfaction avec sa vie sociale et professionnelle. Moi, je ne peux pas m’identifier à elle, car elle vit de temps en temps dans un monde fictif et je ne comprends pas tout à fait son comportement dans certaines situations. En bref elle vit au jour le jour.


En comparaison avec la vie quotidienne parisienne, on observe beaucoup de similitudes. Ce qui n’est pas très surprenant, puisque le film a été tourné dans un environnement réel. De plus il y a des manifestations tous les samedis et on entend chaque jour les sirènes des sauveteurs. À mon avis, le film représente très bien le temps agité actuel, même si cela peut paraître un peu exagéré.


En résumé, on peut dire que c’est un film qui est unique et inhabituel pour le spectateur. Ils ont essayé de ne pas tomber dans les clichés du cinéma français et avec succès. Mais enfin, ça reste un film expérimental qui est difficile à comprendre et il manque une histoire intéressante. Il est évident qu’il n’y a pas vraiment un scénario et qu’il s’agit plutôt d’une improvisation.


Article de Kilian Kälin 

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