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Communication – La clé des coeurs.

«Dans ce pays-là, les locaux sont tous sournois et ils veulent seulement arnaquer les touristes !»


Bon, quand tu me dis ça sur le Maroc, peut-être que tu as fait quelque chose de mal.

Moi, j’ai eu des experiences différentes. Les deux fois où j’étais là bas, j’ai trouvé de vrais amis. Comment, tu veux savoir ? Avec un peu de bonne chance, bien sûr – mais surtout, en parlant la langue locale: l’arabe. Pas du tout couramment, même pas des phrases complètes, juste des mots et des expressions les plus simples mais importants: Bonjour, bonsoir, enchanté, comment ça va, merci beaucoup, je vous en prie, désolé, c’est très jolie, bon appétit, c’est bon, bonne nuit. Chaque personne que j’ai rencontrée, m’a enseigné quelque chose de nouveau à ma demande – et ils l’ont tous fait avec grand plaisir. A la fin de mon séjour, j’ai même appris l’alphabet arabic, et j’étais capable d’écrire quelques noms et phrases simples.


Cependant, il ne faut pas en faire autant. Un seul mot peut faire la différence entre être un touriste ou un ami potentiel. C’est vrai que les vendeurs dans le bazar tentent d’attirer l’attention des touristes, quelques fois un peu importuns. Ils ont besoin de touristes pour suivre, mais ils les voyent avec peu d’affection – et franchement, beaucoup de touristes méritent ce traitement, car ils ont une attitude insupportable eux-mêmes.


Alors, pour retourner à ma petite histoire: Chaque fois que les vendeurs m’appellaient avec une voie demi-gentile pour me faire voir ses affaires, j’ai repondu «la, shukran», ce qui veut dire simplement «non, merci». Et voilà, c’était vraiment comme un mot magique ! Même si c’était en fait un refus, les gens s’en sont énormement réjouis. «Marrakchia !» («une marocaine»), ils ont souvent exprimé beaucoup d'enthousiasme. Soudainement, les vendeurs ont oublié de vendre, et ils ont tous voulu me parler.


J’étais un peu stupéfaite par cette réaction assez forte. Pour moi, c’est absoluement normal d’apprendre au moins les mots le plus utilisés quand je visite un autre pays, et bien que la langue arabe a des mots parfois difficiles à se souvenir et à prononcer, «la, shukran» est, à mon avis, vraiment faisable pour tout le monde. Mais non, évidemment, c’est rare de rencontrer un touriste qui sait même un seul mot en arabe, ce que je trouve très regrettable.

De faire un effort d’apprendre quelques mots dans la langue locale, peu importe si c’est bien ou mal, cela montre qu’on s’interesse au pays, aux gens et à la culture. Par ailleurs, je crois que le son de sa langue maternelle est profondement noyé dans le psyché de chaque personne et donne automatiquement un sentiment de familiarité.


Donc, pour ton prochain voyage, je te conseille d’essayer la même chose. Je te promets que ça marche partout – même en France !



Voilà Hamid Jalal, un des amis que j’ai pu faire connaissance avec. Il avait même invité ma tante et moi chez lui, et nous sommes encore en contact aujourd’hui.


 Article de Vanessa Landolt 

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