Beaucoup d’étudiants étrangers arrivent à Paris en septembre et restent jusqu’en mai pour vivre une année culturelle, intellectuelle et en immersion du français. A EF, on peut vivre toutes ces choses et on peut se faire des amis de partout, mais tout cela passe par différentes étapes s’échelonnant sur 9 mois.
Les deux mois premiers exaltants
Après les aurevoirs en larmes avec la famille dans l’aéroport, vous prenez l’avion et à partir du moment où vous mettez vos pieds sur la terre française, tout va incroyablement vite. On rencontre déjà des nouvelles personnes si on reste avec une famille d’accueil. On est encerclé par la langue française, et tout votre corps est épousé par toutes les impressions, et aussi à cause de tous les escaliers il faut qu’on monte à Paris pour traverser la ville. Si on croyait que l’école était une école normale, c’est une grande erreur. Il y a plein d’activités auxquelles on peut s’inscrire, et quand on est nouveau, on fera tout en même temps. Il y a toujours une soirée de bienvenue appelée « Welcome party » pour les grands groupes des nouveaux étudiants, et les anciens étudiants montrent aux nouveaux étudiants le bar où les étudiants d’EF vont toujours. Donc, en plus d’un séjour éducatif qui a pour but d’apprendre une nouvelle langue, il y a aussi une énorme partie sociale à être un étudiant EF. Ensuite, vous êtes à Paris, PARIS ! En 2015, c’était l’une des trois villes les plus populaires, juste après Londres et Bangkok. Alors, vous pouvez penser que Paris a beaucoup de choses à voir, et encore une fois vous avez envie de tout voir en même temps. Votre calendrier est plein.
Le quotidien
Vous avez vu la tour Eiffel, l’arc de triomphe et visité le Louvre. Vous connaissiez les professeurs, votre cercle social et le système du métro. Paris n’est plus Paris, Paris est votre ville. C’est vraiment un sentiment charmant, quand on parle au téléphone et on dit, « Ah oui oui, j’ai du temps pour parler, je suis juste à Montmartre avec mes amis, » et la personne au téléphone crie Tu es à Montmartre ! On trouve des touristes énervés, et parce qu’on est souvent occupé, on se met en colère si quelqu’un marche lentement ; Comment ose-t-il flâner dans la rue ? Vous n’êtes plus un touriste, car vous avez une vie quotidienne : aller à l’école, faire des devoirs et s’amuser avec ses amis. Comme ça, la ville devient plus petite puis on sait comment éviter les pickpockets, découvrir les fraudeurs et connaître la différence entre tous les arrondissements. C’est là où on commence à avoir une relation extraordinaire avec Paris. Paris qui semblait être la plus grande ville avec des personnes dangereuses et un labyrinthe de bâtiments identiques est devenue si sûre comme votre ville d’origine.
Mid-season blues
C’est un terme qui est plus utilisé parmi les personnes qui font une saison de ski. Au début, tout est merveilleux. On fait du ski tous les jours, on fait la fête toutes les soirées et on rencontre de nouvelles personnes chaque semaine, mais après trois-quatre mois, on est fatigué de faire du ski, vous voudriez plus être avec votre famille et vos amis qui font la fête avec des inconnus et les invités de l’hôtel sont juste des personnes qui partent la semaine prochaine. Le mid-season blues peut aussi arriver pour un étudiant d'EF, ça m’est arrivée. Quand l’école est devenue une routine, et la majorité des amis sont partis parce qu’il n’y en a pas beaucoup qui restent 9 mois. La météo avec le froid et le vent, puis on voit que Paris est une ville qui est faite pour l’été. Le jardin du Luxembourg n’a pas beaucoup de charme quand le ciel est gris et les arbres sont sans feuilles. Au Danemark, on a un phénomène qui s’appelle « hygge » qui explique comment on reste heureux pendant l’hiver parce que l’hiver commence en octobre et se termine en avril, donc les danois ont besoin de rendre leurs maisons très conviviales, et c’est une chose que les français ne savent pas faire. Comme étudiant, il faut qu’on se persévère de l’hiver, mais ce qui est bien c’est que l’hiver s’arrête plus tôt et le fameux printemps arrivera.`
La réalisation « il reste juste deux mois »
Le mid-season blues a passé, et le soleil a commencé à regarder furtivement la terre, et comme ca, on commence à réaliser que le printemps arrive. Soudain, la pensée qu’il reste juste deux mois vous frappe, et vous avez encore beaucoup de choses à faire. Au début de son séjour, on refuse d’acheter des souvenirs qui sont partout, mais maintenant, il reste deux mois et vous n’avez aucuns souvenirs ; aucune des petits tours Eiffel ou des boules à neige qui peuvent vous rappeler de votre voyage pour toujours et à jamais. La pensée commence à ramper ; peut-être ce n’est pas assez d’avoir visiter le Louvre une fois, et vous pensez affolement, je ne parle pas français couramment ! Oui, on se trouve un peu stressé, mais la réalisation faite qu’on se réveille de son dodo de l’hiver et sortir de la maison.
Les derniers deux semaines
Vous avez fait toutes les visites une deuxième ou troisième fois, vous avez fait la fête avec vos amis et ces dernières semaines, vous faites tout ce que vous adorez le plus de Paris. Vous vous rappelez de tous vos souvenirs fantastiques, et quand vous marchez dans la rue, vous vous sentez nostalgique bien que ce soit la même rue où vous avez maudit cette ville à cause de ses embouteillages constants. Vous avez envie d’enlacer tous vos prof, mais c’est aussi les semaines où votre présence a chuté le plus, parce qu’il ne faut plus que vous y fassiez vraiment attention. En plus, vos amis ont trouvé une phrase qui peut vous convaincre chaque fois : « Allez, viens avec nous, c’est ta dernière semaine, ce n’est pas grave ! »
Alors, vos dernières semaines passent, et vous pouvez partir avec une expérience très extraordinaire et complètement originale, et même si vous êtes peut-être impatient pour rentrer chez vous, Paris va vous manquer. En plus, quand vous reviendrez à Paris, vous n’arriverez pas comme une touriste, vous êtes rentré à votre deuxième maison d’accueil.
Many foreign students arrive in Paris in September and still till May to experience a cultural, intellectual and fully French immersed year. At EF, you can experience all of these things while making a lot of new friends, but in this whirlwind of new experiences, you will experience different emotional stages in the span of your 9 months.
The first two exciting months
After the tearful goodbye in the airport, you take the plane and from the moment that your feet touches French ground, everything goes so fast you can barely keep up. You meet new people, and even earlier if you are staying with a host family. You are constantly surrounded by the French language, and your whole body is exhausted because of all the impressions, and also because of all the stairs you have to climb in order to cross the city. If you thought this school was just another normal school, you are gravely mistaken. It provides countless activities you can join; and when you’re new, you want to do everything in 0,5 seconds. There is always a welcome party when big groups of students arrive, and the old students will show the newbies the bar which is always occupied by EF students. So, in addition to an educational stay where you learn a new language, there is also a great deal of being social when you’re an EF student. Plus, you are in Paris, PARIS! In 2015, it was one of the three most popular tourist cities, along with London and Bangkok. So, you can imagine how there must be a lot of stuff to see in Paris, and once again, you will feel like you doing everything in 0,5 seconds. Your calendar is full.
The everyday life
You’ve seen the Eiffel tower, the Arc de Triomphe and you’ve visited the Louvre. You know all your teachers, your social circle and the metro system. Paris is no longer Paris; Paris is your city. It’s truly a charming when you’re talking on the phone and say, “Oh yeah yeah, I have time to talk, I’m just at Montmatre with my friends,” and whoever you’re talking with will scream, you’re at Montmartre! You find the tourists annoying, and because you are often busy, you have a fit of rage if someone walks slowly in front of you; how dare he stroll on these narrow streets! You are no longer a tourist, because you have an everyday life: going to school, doing homework and hanging out with friends. Like that, the city becomes smaller, and even more so when you know how to evade the pickpockets, spot the scammers and know the difference between the neighborhoods of Paris. It is then that you begin to have an extraordinary relation to Paris. The city that seemed so big with dangerous people and a labyrinth of identical buildings has become a place, where you feel just as safe as in your hometown.
Mid-season blues
It’s a term that is oftener used among those who do a ski season. In the start, everything is marvelous. They go skiing every day, party every night and meet new people every week, but after three-four months, they get a bit tired of skiing, they’d rather be with their family and friends then party with strangers and the guests are just people who leaving that same week. This is called mid-season blues, which can also happen to an EF student, it even happened to me. When school has become a routine, and the majority of your friends have left because it is few that stay for 9 months. The weather consists only of wind and cold, and that is when you discover that Paris is a city made for summer. The Jardin du Luxembourg doesn’t have a lot of charm when the sky is gray and the trees are without leaves. In Denmark, there is a phenomenon called “hygge” that is a way of living to get through the long winter, because it starts in October and stays till April, so the Danish need to make their homes very cozy, and that is a skill that the French lack. As a student, it is necessary to persevere through winter, but the silver lining is that winter stops earlier in France and the famous spring will arrive.
The realization “there’s only 2 months left”
The mid-season blues have passed, and the sun has begun to shine through the clouds, and just like that, you realize that spring has arrived. Then suddenly, the thought hits you that there is only two months left, and you still have a lot of things to do. In the beginning of your trip, you refuse to buy the souvenirs that are on every corner, cause you have “lots of time to do that”, but now there’s only 2 months left and you don’t have a single souvenir; no little Eiffel towers or snow globes that will remind you of your trip forever and ever. The thought begins to creep ; maybe it’s not enough to only have visited the Louvre once, and you think panicked, I don’t speak French fluently! Indeed, you find yourself a bit stressed, but this realization wakes you from your winter hibernation and motivates you to leave the house.
The final two weeks
You have visited everything a second or third time, you have partied with your friends and in these last weeks, you have done everything you love most in Paris. You think of all the amazing memories, and when you walk on the street, you feel all nostalgic even though it’s the very same street where you cursed this city for it’s constant traffic jams. You feel like hugging all of your teachers, even though it’s the weeks where your attendance has dropped the most, because you no longer feel the need to watch out for it. Plus, your friends have found the magic phrase that convinces you every time: “Come with us, it’s your last week, it doesn’t matter if your attendance drops a little.”
So, your last weeks pass and you can leave with an experience extraordinary and completely original, and even though you might look forward to return to your home, you will certainly miss Paris. Furthermore, when you return to Paris, you will not return as a tourist but you will return to your second home.
Article de Filippa K. L. Engholm
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