Je suis assis devant mon ordinateur en attendant que François soit disponible. Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. Il m’a rendu visite en Norvège l’été 2015, et il est resté pendant une semaine. Je l’ai rencontré par le biais d’une amie commune. Elle s’appelle Vilde et vient de la même ville en Norvège que moi. Vilde a habité à Bordeaux pendant un an et y a rencontré François. Il s’appelle François Alves et a 20 ans. Pour l’instant, il étudie le droit et vient de finir sa deuxième année.
Comment est-ce de grandir en France ?
« C’est sympa. Personnellement, j’ai vécu dans pas mal de villes à l’ouest, au sud-est (sur la Côte d’Azur), en Bretagne et j’ai de la famille un peu partout en France et donc j’ai été habitué à pas mal bouger. Donc oui, c’est sympa de grandir en France. Bon petit plaisir. Après qu’est-ce que je pourrais dire d’autre… On a un bon système scolaire, un bon service public, un bon système en général. Donc c’est vrai qu’on grandit facilement en France. Mais c’est vrai qu’au niveau de l’éducation ce n’est pas encore top si on en croit notre classement international. »
Qu’est-ce que les jeunes Français pensent de l’avenir ?
« On reste optimiste, je pense, on est une génération optimiste pour la plupart. Après voilà moi j’ai mon petit contexte bordelais donc je ne pourrais pas en dire plus. Avec le nouveau gouvernement en place j’ai l’impression que les gens autour de moi sont plus optimistes pour l’avenir en général. »
À quoi s’intéressent les jeunes en France ?
« Ça c’est varié, ça dépend des intérêts de chacun en soi … Les jeunes en France selon les intérêts, moi je suis plus dans la musique, dans tout ce qui est art, après j’ai des amis qui vont être plus intéressés à faire des soirées, moi aussi en soi. Je ne sais pas, les jeunes aiment faire la fête, ils aiment s’amuser en France et s’occuper mais sinon après aussi à l’inverse il existe des gens qui ne s’occupent pas. »
La jeunesse d’aujourd’hui est-elle intéressée par l’apprentissage des langues ?
« Je crois, mais c’est un peu mitigé encore. En France, il y a un peu une phobie de la langue enfin des langues étrangères. »
Est-il fréquent d’étudier les langues à l’étranger ?
« Ben non du tout justement. Personnellement, je parle… allez quoi… trois langues et c’est vrai que c’est ultra rare en fait en France même d’être bilingue. Je suis bilingue mais c’est encore assez peu commun … Ca n’est vraiment pas fréquent d’étudier les langues étrangères ou d’aller à l’étranger pour apprendre une autre langue, ce n’est pas encore très démocratisé »
As-tu des expériences avec des étudiants en échange à l’école ?
« Oui. C’est une fille qui s’appelle Vilde qui vient de Norvège. Elle est arrivée au lycée en première … Ça doit être l’une des rares étudiante étrangère que j’ai pu rencontrer. »
Combien de langues parles-tu ? Lesquelles ?
« Ça j’ai déjà répondu du coup… Je parle trois langues. Donc bilingue, français, anglais et après allemand. Veux-tu apprendre une autre langue ? Oui, en fait j’aimerais bien apprendre… Quelles langues… ? En priorité, j’aimerais apprendre le norvégien ça c’est sûr. Mais ce que j’aimerais apprendre comme autre langue ce serait le chinois, le mandarin et le coréen. Ce sont des langues un peu essentielles, l’espagnol aussi. En fait en soi moi j’aimerais connaitre huit langues au minimum avant mes soixante ans ; huit langues, soixante ans et sinon douze avant la fin de ma vie minimum. »
Quels sont tes plans pour l’avenir ?
Connaitre plus de langues, et après sinon les plans pour l’avenir, c’est aussi devenir commissaire-priseur à l’étranger. Donc « auctioneer » (l’anglais) à New York city, Londres ou Hong Kong voir Paris. Mais plutôt privilégier un travail à l’étranger justement parce que dans le milieu de l’art ce n’est pas évident de travailler dans l’Art qui me passionne avec un grand A !
Article de Sturla Huse
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