top of page

59 rue de Rivoli

Dernière mise à jour : 7 déc. 2018

59 rue de Rivoli – atelier, galerie d’art et célébration de la liberté créative


Le 59 rue de Rivoli, également nommé « Chez Robert, Électron Libre », est à l’origine un squat d’artistes et comme aucune galerie d’art à Paris. Situé dans le quartier des Halles dans une rue très commerçante de la ville, ce bâtiment se détache des autres bâtiments avec sa décoration murale post-carnaval entre les magasins de vêtements et de chaussures assez chics.


Le 59 rue de Rivoli est un véritable mix entre atelier, exposition d’art, galerie et salle de concert. L’idée principale et extraordinaire derrière ce « musée » était de créer un endroit où les artistes des différents genres (street art, peinture, sculpture, etc…) puissent en même temps travailler et exposer leur art. Cela permet aux amateurs d’art d’avoir une rencontre avec les artistes qui est plus proche et intimiste que dans les galeries habituelles. Donc, au 59 rue de Rivoli, on peut trouver une trentaine d’artistes sur six étages qui travaillent dans leurs ateliers et en même temps exposent leurs œuvres. De ces 30 artistes, 15 sont permanents et 15 sont attribués en résidence pour des périodes de trois à six mois. Il y a aussi une galerie pour des artistes extérieurs et ces expositions durent entre une et deux semaines. En plus, en peut y aller pour assister à des concerts chaque samedi et dimanche soir.


L’histoire du 59 rue de Rivoli a commencé en 1999 quand trois artistes ont squatté cet immeuble qui était complètement abandonné depuis plusieurs années. Le but derrière ce mouvement était d’avoir un lieu sans cloisons entre les différents artistes et même les visiteurs. Bientôt après avoir occupé ce bâtiment comme logements et ateliers, les premières intimations pour dégager l’immeuble sont arrivées. Grace à l’aide de plusieurs journalistes et politiques et d’un bon avocat, on pouvait y rester jusqu’en mars 2001 ; date à laquelle Bertrand Delanoë a été élu Maire de Paris. Il avait promis pendant sa campagne électorale de faire du 59 rue de Rivoli une galerie légale. Il a donc respecté sa promesse et l’état a acheté l’immeuble en 2005. Après une rénovation qui a commencé en 2006 pour des travaux de mise aux normes de sécurité, le 59 rue de Rivoli a rouvert ces portes au public en 2009. Même si aujourd’hui les artistes ne vivent plus dans l’immeuble, il a gardé son caractère initial et on peut y rencontrer des artistes très connus mais aussi de petits étudiants qui font leurs premières expositions.


On peut visiter le 59 rue de Rivoli tous les jours de 13 à 20 heures sauf le lundi. L’entrée est libre est l’endroit est financé par des partenaires et des mécènes. En montant les escaliers, on reçoit déjà l’impression d’une atmosphère unique qui s’exprime dans les murs de la cage des escaliers qui sont complètement recouvert de graffitis et d’autres peintures. Fondés par des artistes pour des artistes, les ateliers sont un peu chaotiques mais quand même bien organisés, ce qui donne une impression assez sympa pour les visiteurs. Parfois on peut observer les peintres créer leurs peintures mais on peut aussi les rencontrer ensemble à table en train de parler, fumer et boire du thé. Cette atmosphère très décontractée permet de facilement faire connaissance avec les artistes et d’en apprendre plus sur leur travail et leurs œuvres, ce qui est l’idée phare de cet endroit. Les artistes apprécient l’interaction avec les visiteurs et prennent le temps pour répondre aux questions et expliquer leurs peintures. Certains artistes encouragent les visiteurs à prendre des photos et de les poster en ligne, pendant que d’autres demandent de ne pas prendre de photos, quelque chose qu’on devrait respecter quand on visite les ateliers.


Comme certains artistes changent régulièrement et y restent seulement pendant certains mois, une visite au 59 rue de Rivoli offre à chaque fois une nouvelle expérience. Si on est intéressé pour acheter des œuvres directement, on peut bien demander aux artistes. Comme la majorité d’entre eux sont des jeunes artistes qui ne sont pas encore très connus, ça offre aussi la possibilité d’acquérir de l’art à des prix plus abordables. Et on ne sait jamais ; un jour les œuvres de ces artiste pourraient bien se trouver à quelques centaines de mètres, plus à l’ouest, dans un musée, peut-être le plus connu du monde.




Sources:


Article de Stefan Schwaninger

Le 26.09.2018

49 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page