top of page
  • Photo du rédacteurefparis

Le métro - pour le meilleur et pour le pire


Monter dans le métro tous les matins aux heures de pointe, c’est comme entrer dans une boîte de sardine. Heureux sont ceux qui peuvent arriver au travail ou à l’école plus tard.

Dans le métro – littéralement – tout le monde se rassemble dans un tout petit espace. Ils sont, pour un trajet soit court soit plus long, capturés ensemble pour le meilleur et pour le pire. Des ouvriers, des hommes d’affaires, des touristes, des familles, des étudiants, des personnes âgées, des religions et des couleurs de peau différentes etc. Il y a ceux qui s’occupent de leurs téléphones portables, ceux qui dorment encore, ceux qui ne savent pas à quel endroit ils doivent sortir et pour cela regardent tout le temps sur l’affiche avec les stations et il y a même ceux qui lisent un livre ou un journal papier.


Ce qui est un phénomène pour moi, c’est que si on ne monte pas dans le métro parce qu’il est bondé, et pour cela on attend le prochain, celui-ci est souvent presque vide. Il m’a fallu pas mal de temps pour le découvrir.


Dans le wagon, il me semble que les sièges à quatre sont les places préférées des voyageurs. Je vois souvent que quand quelqu’un se lève d’entre ces quatre sièges quelqu’un d’autre va s’assoir là-bas, même s’il y avait déjà un autre siège avant. Cela peut avoir quelque chose à voir avec les pickpockets, dont on entend souvent parler dans les haut-parleurs. Je peux imaginer que dans les sièges à quatre ça devrait être plus difficile de voler des choses. Heureusement je n’ai pas vécu un tel incident pendant mon séjour à Paris. Cependant j’étais une fois dans le métro où ils ont même annoncé qu’il y avait juste à ce moment-là des pickpockets dans le train. A mon avis c’était une situation un peu bizarre, parce qu’on s’est tous regardé les yeux dans les yeux peut-être un peu trop longtemps pour savoir qui pourrait être un voleur. Pourtant il est possible que ce soit seulement moi qui avais ces pensées-là. Je suppose que les habitants de Paris sont déjà habitués aux annonces comme celle-ci et ne s’en inquiètent plus.



Ce qui m’a étonné, c’est le fait que partout, dans toutes les stations il y a encore des guichets avec du personnel. Cependant plus d’une fois j’étais heureuse d’avoir quelqu’un pour m’aider. Parce qu’au début de mon séjour je n’arrivais pas toujours à mettre mon Pass Navigo de la manière correcte sur l’appareil de validation. Selon un employé je devrais valider mon Pass avec « classe » et il m’a même démontré avec un mouvement dynamique de sa main, ce que veut dire « classe ». D’après cette vive instruction, qui m’a fait sourire, je n’ai plus eu de problèmes.


Il y aurait encore beaucoup d’autres histoires que je pourrais raconter de mes deux semaines à Paris, mais je n’aimerais pas vous ennuyer. Donc, pour terminer j’aimerais dire que, à mon avis, ceux qui ont construit le métro à l’époque, avaient fini un vrai chef-d'œuvre. Des milliers de voies qui se croisent, plusieurs étages qui se chevauchent, des centaines d’escaliers, d’escalators, de chemins, de passerelles et de tunnels. Et si j’avais eu plus de temps j’aurais pris plus le métro, même si c’était seulement pour découvrir des endroits que je ne connaissais pas avant.


Ecrit le 26/11/2019

54 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page