Cet article naît de de ma passion pour la danse latino-américaine. La première soirée où suis arrivée à Paris je suis allée me promener sur la Seine et je me suis trouvée par hasard immergée dans une atmosphère joyeuse de fête et de danse.
Chaque année de Juin à Septembre a lieu un festival à Jussieu, sur la Seine, à proximité de l'Institut du Monde Arabe. Tous les soirs les danseurs parisiens, professionnels et amateurs, se retrouvent pour danser la salsa, la bachata, la kizomba et le rock ‘n’ roll. Les soirées sont ouvertes à tous, l’entrée est libre et il est possible d’apporter des boissons (pas d'alcool).
On danse, on chante, on s’amuse avec les amis à l’air libre avec la lumière des bateaux qui reflète sur l’eau. C’est une bonne façon de profiter des soirées d’été en ville! Les soirées dansantes sur le quai au bord de Seine ont commencé dans les années 90. À cette époque il s’agissait de quelques passionnés qui se connaissaient et se retrouvaient pour danser sous le regard des curieux.
D'année en année, ils ont attiré de plus en plus d'amateurs et de danseurs leur ont permis d'utiliser les larges esplanades, idéales pour danser et appelés “Quais”. Aujourd'hui, beaucoup de personnes attendent chaque soirée le beau temps pour aller danser sur les quais, car « les quais » sont synonymes d'un espace de détente, de rendez-vous, de bonne musique et de danse.
Devant ce succès et en voyant le nombre de danseurs, les autorités ont exigé plus d'organisation et de règles. Pour assurer le maintien des quais, plusieurs associations de plusieurs genres de musiques et de danses, composées de bénévoles passionnés, se sont organisées pour répondre à ces exigences administratives et obtenir les autorisations officielles nécessaires au bon déroulement des soirées.
La question que tout le monde se pose chaque soirée est: “Quais ou pas Quais, ce soir ?"
Traditionnellement, chacun peut apporter des boissons (non alcoolisées) et quelque chose à manger. Les événements sont gratuits; il faut seulement porter la meilleure humeur possible !
Sources :
Informations recueillies par des personnes rencontrées sur le lieu, par ma mère de famille d’accueil qui habite le coin.
Article de Lidia Biondi
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